samedi 30 juin 2012

Vendredi 29 Juin

Les clochers de l’église, à l’intérieur du Kremlin.

REPOS À ASTRAKHAN

Pluie ce matin, ce qui me fait rester à l’hôtel, pour classer les photos de la veille, puisque j’étais un des deux photographes, et préparer la galerie « déserts et steppes » du jour de repos.
Plus la réunion de notre groupe de « reporters » avant le repas, et encore un peu de boulot pour la Fédé le soir, la vie est vraiment dure, savez vous ?
L’après midi, par petits groupes, nous nous croisons dans la ville, près de ce qui s’appelle le « Kremlin ».
Le Kremlin d’Astrakhan, le deuxième après celui de Moscou, construit aux XVIe – XVIIe siècles, avec à l’intérieur de l’enceinte la cathédrale de l’Assomption .Le mot « Kreml », est devenu KREMLIN, veut dire forteresse.
Pour plus de détails, voir ici : http://www.russie.net/article6213.html     
Retour par les berges de la Volga, le fleuve principal qui alimente la mer Caspienne. Dans cette mer se trouve le Béluga, le poisson pouvant atteindre 350kg en moyenne, et qui fourni le Caviar, dont ASTRAKHAN est la capitale.
Nous, on n’a pas assez de sous pour s’en payer, alors on boit des bières, où de la Vodka, c’est meilleur marché. (hips !)

Autres dômes dans le kremlin
Vue de l’intérieur
L’église
Promenade le long de la Volga

Fin de la visite

vendredi 29 juin 2012

Jeudi 28 Juin

Départ de GANYUSHKINO

GANYUSHKINO--------------ASTRAKAN (RUSSIE)

132 KM / 7872        D=250m       7H00 

Ce matin, steppe entrecoupée de petits étangs et bras de rivière, où paissent tranquillement vaches et chevaux. Sympa.
Nous arrivons à la douane pour quitter le KAZAKHSTAN, et entrer en RUSSIE.
Les deux frontières, espacées d’une dizaine de kilomètres sont franchies en environ quatre heures, et nous en profitons pour reculer nos pendules d’une heure, ce qui nous met maintenant à deux heures de décalage avec la France.
Nous avons donc mangé assez tard, et lorsque nous repartons, nous empruntons une route passant par un pont flottant sur une grosse rivière, ou un petit fleuve s’il se jette dans la Caspienne. Franchissement impressionnant.
Apres regroupement à l’entrée d’ASTRAKHAN, nous sommes guidés par le directeur jusqu’à son hôtel.
Cela nous fait faire un tour de ville, et elle à l’air assez joli, on visitera peut-être demain, si on trouve un bus.
Annoncé 10 km, réels : 22, donc on arrive aussi assez tard, mais demain c’est repos.

Le bain, ça fait du bien

Nénuphars dans les étangs

Vache passant la douane


Le drapeau Russe

Le pont flottant


Mercredi 27 Juin

Extraction du pétrole

AQQISTAW---------------GANYUSHKINO

 
169KM / 7740                D=400m          7H / 18H30

 
Encore une journée de steppe assez monotone.
R.A.S. de fabuleux jusqu’à la pause de midi, où ceux qui ont voulu ont pu faire un aller / retour de 10 km pour tremper leurs  pieds dans la Mer Caspienne.
En étant, (bien sûr !), j’ai donc mouillé mes mollets dans une eau très chaude, pas si salée que ça, avec, en plus des collègues, des vaches et des chameaux.
Apres l’événement de la journée, vent de face, pour les 90 km restants jusqu’à l’école de GANYUSHKINO, où nous sommes hébergés ce soir.


Jacques au milieu des chameaux, sur la piste de la plage

3 Languedociens dans la Caspienne : Pascal, Jeanine et Guy

Vous êtes vous déjà baignés avec une vache ?

La preuve que l’on y est allé en vélo

Les chameaux viennent y boire

Cimetière avant GANYUSHKINO

Mardi 26 Juin

Retour du pont de l’Europe par l’église orthodoxe

ATIRAW--------------AQQISTAW

 
94KM / 7571           D=150m env.                     7H / 13H


Petit dej. au top, ce matin, mais lever un peu tôt, pourtant nécessaire pour aller faire quelques photos, sur le pont reliant l’Asie  à l’Europe, surtout pour ceux qui n’étaient pas là hier.
Toujours la steppe, avec le vent  de ¾ face.
J’ai dit un jour que j’aimais bien l’appel à la méditation que représentait ces grands espaces, mais là, j’ai plus rien à méditer, il est temps que l’on change de paysage !
Heureusement, que voyons-nous ? : Un bar, établissement  toujours aussi étonnant, au milieu de rien. Donc, réhydratation, et on repart pour tomber sur des chameaux quelques kilomètres plus loin.
J’ai essayé d’organiser une abrivado, mais ils n’ont pas voulu se lancer, pourtant, j’ai tout tenté, mais bon, quand ça veut pas, ça veut pas ! (Je prends de plus en plus de risque avec ces bestioles, moi, faudra que je fasse gaffe).
La route fait un grand virage à gauche, et cela nous arrange bien : vent de dos.
La moyenne augmente considérablement, et nous nous retrouvons à notre étape, une école, pour le picnic.
L’après midi, après douche et nettoyage des vélos, nous arrivons à dégoter un bon endroit de méditation autour de bonnes bières.
Je ne sais si je vous ai déjà parlé des toilettes de la Chine au Kazakhstan, mais il vous faut savoir que, en général, cela se résume en un alignement de trous plus ou moins rectangulaires où tout un chacun fait ses affaires. Au début un peu gênés, cela devient en quelque temps un lieu d’une grande convivialité où l’on discute de tout et de rien, voir photos.


Un courageux gardian

« Mais vous allez bouger, oui ? »
Le chameau est un animal à poil laineux

Lionel explique à la serveuse comment servir les liquides nécessaires à la méditation intense.

WC vus de l’extérieur.

À l’intérieur, 5 places de choix !

Lundi 27 Juin

La machine à extraire le pétrole

DOSSOR----------------ATIRAW (EUROPE)


101KM / 7477        D=137m       7H / 13H30


Au revoir, l’Asie !

Beau temps et vent trois quarts de dos pour notre dernière étape Asiatique. C’est vous dire si les 100 malheureuses bornes qui nous séparent d’Atiraw vont être avalées avec une vélocité sans précédent.

Comme mes confrères vous ont déjà racontés la steppe en large et en travers les jours précédents, je ne m’étendrai  pas dessus plus longtemps, (sauf peut-être pour une sieste).

La piste vous a été narrée aussi, ainsi que ses extrêmes de la veille, je n’y reviendrai pas non plus, (et mon postérieur aimerai bien que ce soit définitif !).

Moi, la steppe, lorsque je peux y perdre mon regard sans risquer de tomber dans un trou, j’aime bien. Pas pendant trois semaines, mais un peu de vide est parfois bienfaisant pour réfléchir calmement aux choses de ce monde. Ça aide à acquérir la « zen-attitude ».

En plus, aujourd’hui, la nouveauté vient de la multitude de lacs salés asséchés qui tranchent sur la steppe de base, et qui, je pense, sont annonciateurs de la Mer Caspienne, qui s’assèche d’ailleurs aussi, à quelques kilomètres d’ici.
Donc, de quoi pourrais-je bien vous causer ? La première chose qui me revient, depuis ce matin, est le panneau de sortie de MAKAT, où est édifié une représentation des machines servant à extraire le pétrole.  


Lac salé dans les steppes


Le Kazakhstan a d’énormes réserves de pétrole. Il y a trois petits bassins pétroliers dans le centre du pays, et sur la rive est de la mer Caspienne. Mais c'est le nord de cette dernière qui offre les plus grandes réserve du pays. Et c’est justement ici que nous sommes.

La mise sur le marché mondial du pétrole Kazakh est plutôt lente, du fait de l'enclavement géographique du pays (qui réclame de lourds investissements en oléoducs pour relier les gisements et les marchés), de difficultés techniques (liées entre autres à la teneur en soufre) et de problèmes politiques. Plusieurs oléoducs sont en construction ou en projet, dont un vers la Chine. (Source : Wikipedia, pour se faire une idée)

Et c’est pour cela que des villes entières fleurissent, aux abords des lieux d’extraction, eux même proches de la voie ferrée, car le transport se fait en train, en attendant les oléoducs, je suppose.

Près d’une ligne de chemin de fer en construction, un de ces cafés épiceries qui surgissent de la steppe comme des champignons, accueille nos gosiers déshydratés, et propose d’excellents beignets aux oignons.

Le moulin en Asie


Ayant  roulés  comme des dieux, le pique-nique,  à quelques encablures de l’entrée de la ville nous est servi de bonne heure, ce qui  nous permet de redécoller  en direction d’Atiraw de très bonne heure.

Nous passons en Europe par un pont secondaire, loin du centre, et beaucoup d’entre nous ont photographiés un moulin à vent, (qu’est-ce-qu’il fait là cuilà ?) sans se douter que c’était une des dernières photos d’Asie. Du pont nous avons pu aussi admirer la multitude des toits colorés, (rouges, bruns, jaunes, verts, bleus…) qui coiffent les habitations de la ville.

 La ville d'Atiraw, où Atyraou est située au bord de la mer Caspienne, à l'embouchure du fleuve Oural, à une altitude moyenne de 20 mètres sous le niveau de la mer. La ville se situe à cheval entre l'Europe et l'Asie car le fleuve Oural qui traverse la ville est en fait la frontière naturelle délimitant les deux continents.

Les toits colorés d’Atiraw


Après notre installation dans un genre d’auberge de jeunesse, (parce que nous le valons bien !), un bus nous conduit dans le centre, plus précisément auprès du pont central de la ville reliant rive gauche : Asie, et rive droite ; Europe !

La rivière est l’Oural, descendant des montagnes du même nom. Nos instituteurs ne nous ont pas mentis, nous le vérifions de nos yeux.

Les appareils photos se déchainent, d’un coté et de l’autre du pont, et même au milieu, bien sûr, un pied en Asie, et l’autre Européen.


Là bas, c’est l’Asie

Là, c’est l’Europe
Et là haut, c’est le ciel
Bon, là, on sait plus trop !


Sur une place, pas loin, une mosquée aux dômes  bleus attire nos regards.
Plus loin, une église orthodoxe aux bulbes dorés, a droit à un arrêt sur le chemin du retour.


Le repas servi ce soir restera dans les annales, tellement copieux qu’il restera des beignets dans les corbeilles. Il faut reconnaitre que dernièrement, les Kazakhs n’avaient qu’une faible idée du nombre de calories que peut enfourner un cyclo affamé.
Et un cyclo qui mange bien dort bien. Bonne nuit !

La mosquée

L’église orthodoxe.

mercredi 27 juin 2012

dimanche 24 Juin

Et c’est repartit pour la piste

MUGIR--------------DOSSOR

137KM / 7376            D= (500m env.)                  7H / 19H

Journée très éprouvante pour mes pôvres fesses.
Piste extrêmement défoncée, avec la steppe de chaque cotés, mais irregardable car on ne peut quitter la route des yeux.
De temps en temps, des villages récents, aux toits de tôle, près d’installations de forage, (pétrole ?)
Quelques troupeaux, mais plus clairsemés qu’hier.
Alors que mon postérieur ressemble de plus en plus à du ketchup, on nous annonce que l’arrivée sera non à MAKAT, comme prévu, mais à DOSSOR, 35 km plus loin. J’en suis tombé sur le cul : ça m’a fait encore plus mal.
Mais une fois arrivés, un peu de pommade et quelques bières ont remis tout en place.

À boire !!!
Pas belles les bosses
Qu’est c’qui veut, cuilà ?

Samedi 23 Juin

Départ le matin

BAYGANIN--------------MUGIR

133KM / 7239      D=500m env.      7H / 18H

Ce matin, c’est dans un air plus frais que nous nous engageons dans  la steppe, longeant plus ou moins près la ligne de chemin de fer qui va à ASTRAKAN, et qui est très fréquentée.
La route devient de plus en plus défoncée, mais tant que les trous restent grands, trouver son chemin est assez amusant, car cela ne tape pas trop.
Beaucoup de troupeaux, au bord et sur la route. Un peu avant 16h, le ciel se couvre et nous avons un bel orage qui ne dure qu’une vingtaine de minutes, mais qui transforme la piste en un bel ensemble de flaques, qui salissent nos vélos.
À  MUGIR, nous sommes accueillis  traditionnellement avec le lait (un peu aigre) et des friandises.
À l’école ou nous prenons nos quartiers, une jeune fille vient nous jouer du « dombera », instrument à deux cordes, pour accompagner sa belle voix.


On va vers l’horizon

La route se dégrade un chouia
Discussion ( !) avec un berger
Le train des steppes
Les chèvres se mettent à l’ombre

la piste après l’orage
Offrande de lait
Concert privé